Comité du commerce extérieur

En 2023, le Canada a atteint 6,7 milliards de dollars canadiens en exportations de bœuf et de bovins vivants. Nos exportations vers le Japon ont atteint un demi-milliard de dollars en 2022, un nouveau record dû en grande partie à l’accord commercial du Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). En 2023, toutes les restrictions liées à l’ESB qui subsistaient au Japon et à Taïwan ont été levées. Cet accès accru au marché continuera à soutenir la croissance de nos exportations dans la région indo-pacifique. 

En mars, le gouvernement canadien a accueilli le Royaume-Uni dans le PTPGP contre notre opposition.  Contrairement à d’autres membres du PTPGP, le Canada n’a pas été en mesure de garantir un accès réciproque au bœuf vers le Royaume-Uni. Plus important encore, nos barrières non tarifaires de longue date qui nous empêchent d’exporter du bœuf au Royaume-Uni n’ont pas été résolues. Depuis 2022, le Canada n’a exporté aucun bœuf vers le Royaume-Uni. Jusqu’à présent, le PTPGP a fourni un haut standard de commerce, mais ce nouvel accord avec le Royaume-Uni laisse en place une barrière commerciale importante et sape l’ambition des futurs entrants. Les secteurs du bœuf et du porc appellent les parlementaires à rejeter cet accord lorsqu’il sera soumis au vote du Parlement, jusqu’à ce que ces barrières soient levées.  

Au cours de l’année 2023, l’ACB a surveillé les changements proposés par le département de l’agriculture des États-Unis (USDA) aux exigences de l’étiquetage volontaire « Produit des États-Unis ». Ils ont proposé de limiter les allégations de cet étiquetage au bétail né, élevé, abattu et transformé aux États-Unis. Ces changements pourraient entraîner une ségrégation du bétail tout au long de la chaîne d’approvisionnement, créant ainsi une version potentiellement plus restrictive de la loi sur l’étiquetage obligatoire du pays d’origine (MCOOL), qui a été jugée par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) comme violant les droits du Canada et du Mexique dans le cadre de l’OMC. L’ACB a rencontré ses homologues américains, des représentants du gouvernement et des intervenants clés afin de discuter des ramifications de la proposition. 

Un autre développement important a été l’adoption du projet de loi C-282 : Loi modifiant la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (gestion de l’offre) de la Chambre des communes au Sénat. Ce projet de loi d’initiative parlementaire vise à exclure les secteurs de la gestion de l’offre des négociations commerciales. Cela nuira à la capacité du Canada à lancer, négocier et renégocier les meilleurs accords commerciaux. L’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) devant être renégocié en 2026, ce projet de loi désavantagera la position commerciale du Canada. Le projet de loi C-282 n’affectera pas seulement les secteurs agricoles, mais tout autre secteur qui dépend du commerce.   

Principaux événements marquants 

  • A mené la campagne « Dites non à un mauvais accord » pour s’opposer à l’adhésion du Royaume-Uni au PTPGP jusqu’à ce que les obstacles commerciaux non tarifaires auxquels sont confrontés les producteurs de bœuf soient résolus.
  • A assisté à des missions commerciales au Japon et en Corée du Sud pour soutenir les exportations de bœuf canadien.
  • A soumis des commentaires sur les changements proposés concernant l’étiquetage « Produit des États-Unis », soulignant les conséquences négatives potentielles qu’il pourrait avoir dans la chaîne d’approvisionnement du bœuf nord-américaine.
  • A plaidé contre le projet de loi C-282 en participant à des comités, en rencontrant des parlementaires, en envoyant des lettres et en créant du contenu pour les médias sociaux.  

Priorités pour 2024