Environnement et changement climatique
Les éleveurs de bovins sont des partenaires de longue date de l’environnement et gèrent leurs terres de manière à assurer des opérations durables et viables à long terme. Les éleveurs utilisent des pratiques de gestion qui protègent la santé de leurs animaux et l’environnement en protégeant les sources d’eau, les écosystèmes des prairies, la santé des sols et en œuvrant au maintien d’un agroécosystème durable. Les pratiques de production modernes permettent de produire plus de boeuf à partir de moins d’animaux, ce qui optimise les ressources telles que la terre et l’eau tout en fournissant des nutriments essentiels à l’alimentation humaine.
L’efficacité et l’empreinte environnementale de la production de bœuf au Canada se sont considérablement améliorées au cours des 30 dernières années. Des chercheurs de l’Université du Manitoba et d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) Lethbridge ont constaté que la production de chaque unité de bœuf canadien
Les bovins de boucherie sont des animaux ruminants et sont capables de digérer l’herbe, ce que les humains ne peuvent pas faire, et de la transformer en une source de protéines nutritives de haute qualité, tout en préservant les écosystèmes naturels, en améliorant la biodiversité végétale et l’habitat de la faune, en protégeant les bassins versants, en réduisant l’érosion des sols et en séquestrant le carbone. L’élevage bovin est un moyen efficace et efficient de fournir des protéines denses en nutriments en transformant des fourrages/cultures de qualité non humaine en produits à base de viande.
Les parcours naturels et les pâturages sur lesquels paissent les bovins jouent un rôle considérable dans le maintien de la biodiversité globale, des habitats fauniques, des bassins versants et dans la réduction de l’érosion des sols et des gaz à effet de serre (GES). L’empreinte GES de la production canadienne de boeuf est de 11,04 kg d’équivalent CO2, ce qui représente 2,4 % des émissions globales du Canada, soit moins de la moitié de la moyenne mondiale. Les terres utilisées pour la production de boeuf et gérées par les éleveurs canadiens contribuent à préserver plus de 1,5 milliard de tonnes de carbone au Canada (CRSB, 2016).
Les pâturages constituent l’habitat de prédilection de nombreuses espèces fauniques canadiennes, dont certaines ont été identifiées comme étant en péril. L’évaluation nationale de la viabilité de la production de bœuf au Canada a déterminé que 68 % de l’habitat faunique au Canada est fourni par des terres gérées par la production de bœuf, ce qui ne représente que 33 % de l’ensemble des terres agricoles. La chevêche des terriers, le renard véloce, le grand tétras des prairies, le tétras des armoises, le chien de prairie à queue noire et la pie-grièche migratrice sont toutes des espèces en péril qui préfèrent les pâturages ininterrompus comme habitat. Le renard véloce est une espèce qui pourrait être retirée de la liste prochainement, car l’habitat préservé par le pâturage du bétail permet à sa population de rebondir.
En 2019, les avantages d’un pâturage bien géré ont été reconnus dans le rapport sur l’État des oiseaux du Canada. Le rapport national a examiné l’influence de l’homme sur les populations d’oiseaux du Canada depuis les années 1970, ainsi que les aspects négatifs et positifs à l’origine de cette tendance. Le rapport reconnaît que le pâturage des bovins est une pratique positive qui peut aider à préserver l’habitat des oiseaux. Le rapport indique que l’inclusion de la viande de bison, de bœuf et d’autres animaux d’élevage dans l’alimentation humaine encourage la conservation des pâturages.
Les pratiques modernes de production préservent et améliorent l’intégrité environnementale des écosystèmes des prairies afin de maintenir les paysages fonctionnels, de conserver la biodiversité et de promouvoir des communautés rurales dynamiques.
L’intendance environnementale est compatible ou inhérente aux pratiques modernes de production de bovins de boucherie. Les parcours et les pâturages jouent un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité végétale, des habitats fauniques et des bassins versants, ainsi que dans la réduction de l’érosion des sols et des gaz à effet de serre (GES). Les parcours et les pâturages cultivés éliminent le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Les gains d’efficacité de classe mondiale réalisés par le Canada dans le domaine de la production bovine continuent de réduire l’empreinte carbone de notre boeuf.
Les bovins jouent également un rôle environnemental essentiel en utilisant les cultures endommagées par les intempéries ou les parasites ainsi que les fruits et légumes de qualité non commerciale. Non seulement ces produits sont revalorisés dans la production de viande bovine, mais ils sont détournés des sites d’enfouissement. Les pratiques des parcs d’engraissement qui améliorent les performances de croissance et l’efficacité de l’alimentation présentent également des avantages pour l’environnement en utilisant, par exemple, moins d’aliments par livre de bœuf et en réduisant ainsi la production de fumier.
Les éleveurs de bovins canadiens se soucient de l’environnement et des terres qu’ils exploitent et fournissent de nombreux avantages écosystémiques. Les pratiques de gestion qui protègent la santé des animaux et l’environnement contribue grandement au maintien d’un écosystème durable.
Programmes de paiement pour les services environnementaux (PSE)
Plusieurs idées fausses courantes entourent les programmes de paiement pour services écologiques (PSE). Ce document tente de clarifier certaines de ces questions fréquemment posées tout en utilisant des exemples concrets de programmes existants. Cliquez ici pour télécharger le document PDF qui explique les PSE.
Pour en savoir plus sur les projets de la Table ronde canadienne sur le bœuf durable, cliquez ici.